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Pia Colombo chante Bertolt Brecht et Kurt Weill – Récital TNP Disc' AZ, 1969 |
Comme on fait son lit on se couche [Wie man sich bettet, so liegt man], chanson de l'opéra Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny (créé en 1930) de Bertolt Brecht et Kurt Weill, traduction française de Geneviève Serreau, chantée par Pia Colombo, orchestre dirigé par Karel Trow
Messieurs-dames voilà ce que ma mère un beau jour m'avait prédit :
"Tu finiras à la morgue, à l'asile, ou sur l'échafaud !"
Oui, cause toujours, tout ça c'est des mots,
Moi je vous dit, vous n’aurez pas ma peau
Comment je finirai, je n'en sais rien
Et vous n'en savez rien non plus m'sieurs-dames
On n’est pas des chiens !
Comme on fait son lit on se couche
Personne ne viendra vous border
Comme on fait son lit on se couche
Personne ne viendra vous border
Si quelqu'un doit gagner ce sera moi
Si quelqu'un doit crever ce sera toi (bis)
Si quelqu'un doit crever ce sera toi (bis)
Messieurs-dames voilà ce que mon homme me disait sur tous les tons :
"L'amour il n'y a que ça au monde
Ne songeons pas au lendemain"
Oui cause toujours, l'amour c'est bien beau
Mais voilà tous les jours on s'use un peu
L'amour c'est pas ça qui nourrit
Faut d'abord songer à ses vieux jours
On n’est pas des chiens !
"L'amour il n'y a que ça au monde
Ne songeons pas au lendemain"
Oui cause toujours, l'amour c'est bien beau
Mais voilà tous les jours on s'use un peu
L'amour c'est pas ça qui nourrit
Faut d'abord songer à ses vieux jours
On n’est pas des chiens !
Comme on fait son lit on se couche
Personne ne viendra vous border
Si quelqu'un doit gagner ce sera moi
Si quelqu'un doit crever ce sera toi (bis)
***
Catherine Sauvage a également enregistré ce titre, mais dans une autre traduction (RYM Musique, 10997)
Si quelqu'un doit gagner ce sera moi
Si quelqu'un doit crever ce sera toi (bis)
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Catherine Sauvage a également enregistré ce titre, mais dans une autre traduction (RYM Musique, 10997)