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2 janvier 2008

Le concerto pour piano n° 5 "Empereur" de Beethoven par Hélène Grimaud : disque de la semaine


« Le concerto pour piano est un fauve pour qui l’on a un respect incroyable. Et, pour cette raison, on l’étudie, et le fauve se révèle être le professeur. Un professeur qui met l’interprète au défi de développer ses propres idées, qui l’oblige, face à la forme écrasante qu’il faut maîtriser, à réfléchir à ses propres contradictions et à leur donner une forme originale, à transcender ses propres limites et à se débarrasser de ses idées préconçues. Beethoven force l’interprète à acquérir une connaissance, parce que dans sa musique l’émotionnel procède d’une logique philosophique. L’émotion seule ne permet pas à l’interprète d’aller bien loin. » (Hélène Grimaud à propos du concerto n° 5 de Beethoven)

Ludwig van Beethoven : Concerto pour piano et orchestre n°5 en mi bémol majeur, op. 73 "Empereur" ; Sonate pour piano n° 28en la majeur, op. 101 (Hélène Grimaud, piano ; Staatskapelle Desden, Vladimir Jurowski, dir.), Deutsche Grammophon, 2007 (1 CD + 1 DVD)

27 juin 2007

The Elderberries : "Nothing ventured nothing gained" : disque de la semaine


Rock and roll !!!
"A l’exception de Yann, le batteur, tous les autres membres de The Elderberries sont d’authentiques anglo-saxons, arrivés dans le Puy-de-Dôme à la suite de leurs parents. (Moyenne d'âge vingt ans). Voix habitée, riffs chauds, basse tout en rondeur et batterie véloce, on se croirait comme en 1975. Evidemment, on ne peut s’empêcher de citer quelques références comme AC/DC (période Bon Scott, quand on vous dit qu’ils ont du goût !) sur l’hymne The little house ou What you gonna do. On pourrait aussi parler de Led Zeppelin, des Stooges... "(RFI Musique)
http://www.myspace.com/theelderberries

The Elderberries : "Nothing ventured nothing gained". - Sophian Productions / Nophono / Discograph, 2007

12 juin 2007

Faust : "Seventy one minutes of..." : disque de la semaine

Faust et le Rock-Choucroute
"Il n'y a pas de groupe plus mythique que Faust" écrivait Julian Cope dans son livre Krautrocksampler.

Kraut Rock, littéralement rock choucroute, par cette expression bizarrement péjorative, on désigne le rock allemand du début des années 70. Il y a ainsi à cette époque toute une génération de musiciens allemands influencés par les travaux du compositeur Karlheinz Stockhausen qui fusionnent la musique contemporaine savante et la musique pop rock. Parmi ces musiciens, citons Popol Vuh, Tangerine Dream, Klaus Schulze, Kraftwerk, Can....

Ce rock expérimental est caractérisé par l'utilisation mélangée d'instruments électroniques (les premiers synthétiseurs) et d'instruments électriques amplifiés (guitare, basse, batterie). Souvent minimaliste et répétitif jusqu'à la transe, le Kraut Rock alterne des climats tantôt doux et planants (on dirait aujourd'hui ambient), tantôt industriels, inquiétants et froids. Très loin des mélodies accrocheuses et sucrées de la pop anglaise.
Longtemps éclipsé par le succès des groupes de rock progressif anglais (Pink Floyd, Genesis, Yes, Supertramp...), le Kraut Rock exercera, de manière souterraine, une influence considérable sur les courants musicaux des décennies suivantes. Ainsi pas de techno, pas de post-rock, pas de trip-hop sans Kraut Rock!

Musiciens :
Werner Diermaier, batterie
Jean-Hervé Péron, guitare basse
Rudolf Sosna, guitare et claviers
Gunter Wüsthoff, synthétiseur et saxophone
Hans-Joachim Irmler, orgue

Seventy minutes of est sorti en 33 tours vinyle en 1979, puis en CD en 1996, les titres ont été enregistrés en 1971, 1973 et 1975 et sonnent terriblement actuels, avec des paroles farfelues : "J'ai mal aux dents! J'ai mal aux pieds aussi!..." (party 2)
Faust : "...Seventy One Minutes Of..." ReR

A lire pour suivre l'actualité du KrautRock, le blog (no) krautrock story
A lire aussi : AU-DELA DU ROCK, la vague planante, électronique et expérimentale allemande des années soixante-dix (Editions Le Mot et Le Reste, 2007).

Faust, le site : http://www.faust-pages.com/

27 mai 2007

György Ligeti : "Le Grand Macabre" : disque de la semaine


«Je suis né en Transylvanie et suis ressortissant roumain. Cependant, je ne parlais pas roumain dans mon enfance et mes parents n’étaient pas transylvaniens. [...] Ma langue maternelle est le hongrois, mais je ne suis pas un véritable Hongrois, car je suis juif. Mais, n’étant pas membre d’une communauté juive, je suis un juif assimilé. Je ne suis cependant pas tout à fait assimilé non plus, car je ne suis pas baptisé.»

Compositeur d’origine hongroise, György Ligeti est mort en 2006 à l’âge de 86 ans
Né en Roumanie en 1923, Ligeti fait ses études musicales d’abord à Kolosvar puis à Budapest, auprès de Ferenc Farkas et de de Sandor Veress et restera toujours extrêmement marqué par l’œuvre et la démarche de collectage ethnomusicologique de Bela Bartok. Pendant la guerre contraint de porter l’étoile juive, il est incorporé dans une compagnie de travail obligatoire. En 1944, il s’évade, échappant de justesse à la déportation. Après la Guerre, il devient professeur d'harmonie, de contrepoint et d'analyse au Conservatoire de Budapest, Ligeti quitte la Hongrie en 1956 au moment de l’arrivée des chars russes. Il s’installe en Allemagne de l’Ouest puis en Autriche. Il concrétise son rêve de rencontrer et collaborer avec les plus grands compositeurs de l’avant-garde musicale qui se réunit alors à Darmstadt.

«Jusqu’en 1952, je ne savais pas qu’il existait une musique électronique, une musique sérielle, et en Amérique un compositeur appelé John Cage... Il faut comprendre ce qu’était alors la situation de la Hongrie. Nous étions totalement isolés. Une seule ouverture: les postes de radio allemands; ils étaient brouillés, mais, grâce à eux, je suis arrivé à entendre tout de même des pièces de Messiaen, Fortner, Henze, puis de Boulez, Stockhausen et Nono.»

Avec Stockhausen, il réalisera trois œuvres électroniques : Glissandi (1957), Artikulation (1958), et Pièce électronique no 3 (1958). Loin des dogmes et des chapelles esthétiques, Ligeti poursuivra son travail de composition avec des pièces instrumentales et vocales où se définira un style original, mariage de musique d’inspiration populaire et de modernité savante, de statisme et de rupture, de sérénité et d’angoisse, de gravité et d’humour : Atmosphères (1961), Volumina pour orgue (1962), Aventures (1962), Requiem (1963-1965), Concerto pour violoncelle (1966), Lux Aeterna (1967), Lontano (1967), Continuum pour clavecin (1968), Deuxième Quatuor à cordes (1968), Trio pour violon, cor et piano (1982), Études pour piano (1985-1990), Concerto pour piano (1988), Concerto pour violon (1990).
Dans les années 70, Ligeti travaille à une œuvre de théâtre musical « Le grand macabre » (d’après la pièce de Michel de Ghelderode) qui sera jouée à Stockholm en 1978.
Il remaniera l’œuvre dans les années 80, pour plus de cohérence et de concision, et en fera un véritable opéra qui sera donné au théâtre du Chatelet en 1998.
Le Grand Macabre, à la manière du Père Ubu d’Alfred Jarry, est une farce caustique et grotesque sur le pouvoir totalitaire (que Ligeti a subi par deux fois) montré dans son absurdité, sa bêtise et sa rage mortifère.
Nous sommes à Breughelland (cf Breughel, Le triomphe de la mort), pays entièrement ruiné, où règne Nekrotzar, le Grand macabre « un personnage sinistre, douteux, démagogique. Dépourvu d’humour et pompeux, c’est un être d’une mégalomanie inébranlable ». Le livret se distingue par sa grande crudité de langage, Ligeti revendiquant «un monde rabelaisien, plein d'obscénités, sexuelles et scatologiques».

«Seul l’esprit créateur qui se renouvelle peut éviter et combattre ce qui est raide et figé, le nouvel Académisme. Ni le repos ni le retour en arrière ne sont possibles sans succomber à l’illusion d’un terrain ferme qui n’existe pas» (Ligeti, à propos du Grand Macabre ).

György Ligeti "Le Grand Macabre : opéra (version 1997)" avec Sibylle Ehlert, Laura Claycomb, Charlotte Hellekant... [et al.] ; Philharmonia Orchestra ; Esa-Pekka Salonen. - Sony Classical, 1999. - Enr. à Paris au Théâtre du Châtelet en février 1998

Bibliographie : Le Grand Macabre, L’Avant-Scène Opéra, Bimestriel n°180, nov-déc. 1997

4 mai 2007

Kora Jazz Trio : disque de la semaine

Magnifique pochette dont la ligne graphique rappelle celle du label Blue Note et qui laisserait presque croire qu'il s'agit de la réédition d'un disque de hard bop des années 60. A l'écoute du disque enregistré à Paris en 2005, cette impression de rigueur et de classicisme se confirme. Les musiciens ont réussi une chaleureuse symbiose entre les musiques de l'Ouest africain avec ses timbres, et ses percussions et un jazz presque savant avec ses phrasés virtuoses et précis.
Quelques liens vers des chroniques du disque : ici, et .

Djeli Moussa Diawara est guinéen, et comme son frère Mory Kanté, il joue de la kora, une harpe à 32 cordes. La kora est l'instrument traditionnel des griots dans les anciens royaumes mandingues du Mali ou du Sénégal.

"Part two" / Kora Jazz Trio. - Celluloïd : Rue Stendhal, 2006

Djeli Moussa Diawara, kora, guitare
Abdoulaye Diabaté, piano
Moussa Cissoko, percussion
Mamadou Koné dit "Prince", calebasse

Titres : 1. Djame ; 2. Folly ; 3. Sunugal ; 4. Dadiou ; 5. Rythm'Ning (standard de T. Monk) ; 6. Sindi ; 7. N'Na ; 8. Seyo ; 9. Teranga ; 10. La Mer (reprise de C. Trenet) ; 11. Yakar ; 12. Djanya

http://korajazztrio.free.fr/

20 avril 2007

Gonzales : "Solo piano" : disque de la semaine

Mais où classer Gonzales ?
"Solo piano", 4ème album de Chilly Gonzales, n'a pas été formaté pour les bacs des disquaires : un album instrumental, qui n'est ni vraiment du jazz, ni vraiment du classique...
Entre Gershwin et Satie, entre blues élégant et valse triste...

"On dit que le piano est l'instrument qui permet de suggérer le plus grand nombre de couleurs, il est pourtant noir et blanc, comme un vieux film muet. Fixant mes deux mains, j'imagine que chaque pièce est une ombre chinoise se déployant sur un mur"
Chilly Gonzales, canadien d'origine, réside entre Berlin et Paris, où il fait profession de DJ, mais aussi de producteur et d'arrangeur (pour Feist, Jane Birkin, Charles Aznavour, Adamo, Manu Chao).
Ses trois premiers albums dont on recommande particulièrement "Gonzales über Alles" était dans une veine hip-hop électro toute à la fois exubérante, parodique et distanciée. Avec "Solo piano", Gonzales révèle un univers plus intime et confirme ses talents de mélodiste.
Discographie disponible à la Médiathèque de Dole

Gonzales über Alles (2000)

The Entertainist (2001)


Presidential suite (2002)

Solo piano (2005)

3 avril 2007

Grizzly Bear : "Yellow house" : disque de la semaine

C'est une maison jaune...
Affirmer que la pochette de cet album est attrayante serait mentir en ne trompant personne. Un couloir en sous-pente probablement à l'étage d'une maison individuelle, menant vers un probable grenier familial. Clair-obscur, lumière venant d'une fenêtre et confinement. Ennui, enfermement, refuge et prison. Pourquoi un tel préambule, pour parler de la musique de Grizzly Bear ? La photographie jaunie est à l'image de l'univers musical du groupe new-yorkais : lente, mélancolique, d'une tristesse qui évoque les journées perdues de l'enfance. Une première écoute est décevante, beaucoup en resteront là.
Quelques écoutes plus tard...
"Easier" : les accords réverbérés d'un piano désaccordé, des arpèges de guitare, un banjo, une voix douce et berçante, un jouet xylophone, une batterie downtempo jouée aux balais. "Lullabye" (berceuse) évoque avec son jeu mêlé de guitares acoustiques et électriques, d'instruments à vent, de bandes magnétiques, les tous premiers disques de Genesis (Trepass, Nursery Crimes). "Knife" dans sa facture sonne plus américain, le son est toujours pschédélique avec des vocaux harmonisés sur plusieurs plans, la comparaison avec les compositions de Brian Wilson pour les Beach Boys est inévitable. Poursuivons le jeu des références avec "Central and Remote", on reste à cette période charnière de la fin des années 60 et du début des années 70, ici le jeu dans les graves de la guitare et la batterie tamborinante invoque le spectre de Syd Barrett et du premier Pink Floyd. Genesis, les Beach Boys, Pink Floyd, on s'arrétera là...
La presse musicale est unanime pour saluer "Yellow house" comme l'un des grands albums de l'année 2006, comme on peut le lire ici, ici, ici et encore . On ne dément pas.

http://www.grizzly-bear.net/
http://www.myspace.com/grizzlybear
Concerts à emporter #10

Grizzly Bear : "Yellow House". - Warp Records, 2006

14 mars 2007

John Zorn "At the mountains of madness" : disque de la semaine

C’est d' la folie!
John Zorn est saxophoniste et compositeur, il réside à New York, où il a fondé le label tzadik .
"At the mountains of madness" est un double album live. Il a été enregistré en 2004 à Moscou et à Ljubljana lors de deux concerts de la tournée européenne de John Zorn et de son groupe Electric Masada. Tel un alchimiste trouvant son inspiration dans des sources musicales tels que le jazz, le post-rock, la musique klezmer puis mixant ces éléments avec des ambiances sonores « bruitistes », John Zorn l’anticonformiste entraîne ces auditeurs dans des univers musicaux singuliers, parfois déroutants ne cédant jamais à la facilité.

Un disque absolument époustouflant.
John Zorn "At the mountains of madness", Tadzik, 2005

La discographie complète de John Zorn
http://home.arcor.de/nyds-exp-discogs/zorn.htm

... et celle disponible à la médiathèque de Dole :

Naked city. - Avec Bill Frisell, guit. ; Wayne Horwvitz, claviers ; Fred Frith, guit. basse ; Joey Baron, batt. ; Yamatsuka Eye, chant. - Elektra / Nonesuch, 1989

The big gundown : John Zorn plays the music of Ennio Morricone. - Tazdik, 1985


Masada : Live at Jérusalem, avec Dave Douglas, trp ; Greg Cohen, guit. b ; Joey Baron, batt.- Tazdik, 1999


Lacrosse, avec Eugene Chadbourne, Davey Williams, Henry Kaiser, guit. élec ; Bruce Ackley, saxo. -Tazdik, 2000


Masada : Live in Middelheim, Dave Douglas, trp ; Greg Cohen, guit. b ; Joey Baron, batt. - Tazdik, 1999

8 mars 2007

Hot Chip, "The warning" : disque de la semaine

Sorti en 2006, The Warning est le 3ème album du groupe Hot Chip, une formation britannique d'electro pop, le CD arrive après San Frandisco EPee (2002) et Coming-on strong (2005). Leur musique est immédiatement accessible, des mélodies douces, des rythmes bondissants souvent binaires et bien appuyés. Le groupe revendique de nombreuses influences puisées dans différents registres : la musique électronique des années 70 avec Kraftwerk et Brian Eno, le psychédélisme de Syd Barrett et de Robert Wyatt, l'electro funk de Prince, la soul de Solomon Burke, la new wave de années 80 avec Joy Division, DEVO... la liste est longue, on peut la consulter sur leur page myspace.
Au final, Hot Chip n'est pas s'en rappeler Notwist (Neon golden 2003) avec ce placement un peu décalé d'airs maussades et déprimés sur des rythmiques d'electro dance !
Pleure sur le dancefloor ?

28 février 2007

Pierrick Pedron "deep in a dream" : CD de la semaine

A french man in New York : un rêve américain
Avec Deep in a dream enregistré à New York en novembre 2005 au "Systems Two" de Brooklyn, le saxophoniste Pierrick Pedron signe un coup de maître. Cet artiste breton né à Saint-Brieuc n’en est pourtant pas à son premier essai. Il a déjà enregistré deux albums "Cherokee" (2000) et "Classical faces" (2004). La même année, Wynton Marsalis lui a proposé une place de premier alto au sein de son big band pendant le festival de Marciac. Mais si jouer dans l’hexagone est une chose, enregistrer dans la ville du jazz en est une autre. Pierrick Pedron a su brillamment relever ce défi en s’imposant non seulement en tant qu’interprète (son phrasé nous fait parfois penser à celui de Charlie Parker) mais aussi comme compositeur et arrangeur de talent. Il est accompagné pour la circonstance de trois musiciens de renom : Mulgrew Miller, piano, Thomas Bramerie, contrebasse, Lewis Nash, batterie.
Titres : Waltz For A King ; You Are Laughing At Me ; Change Partners ; Lover ; A Nightingale Sang In Berkeley Square ; Tune Z ; After You'Ve Gone ; It never entered my mind
Livret préfacé par Jerry Bergonzi et Vincent Bessières (journaliste à Jazzman)
Pierrick Pedron "Deep in a dream" (Nocturne 2006) disponible à la Médiathèque de Dole

20 février 2007

Midlake " The trials of Van Occupanther " : disque de la semaine

Midlake est un groupe formé de 5 musiciens originaires de Denton, au Texas. Leur musique est très marquée par la pop psychédélique des années 70. On y retrouve les accents folk de Neil Young et d'America. Mélodies douces et mélancoliques, harmonies vocales très travaillées, orchestration riche d'instruments acoustiques (guitares 12 cordes, flûte, piano, cor français, violon) mariée à des solos d'orgue genre Farfisa! Le chant de Tim Smith évoque celui de Thom Yorke (Radiohead) en plus sobre. Un album très attachant.
"Ces douces comptines, préparées à l'ancienne..., sont autant de ballades inspirées, mélodieuses, chantées de deux voix superposées, sur une musique légèrement datée (claviers old school à l'appui ici et là)..., que Midlake interprète dans un grand élan inspiré. Une perle absolue, douce, tendre et clairement l'un des albums de l'année à ne surtout pas manquer. (Liabiity)
"The Trials Of Van Occupanther" aurait certes pu sortir il y a 30 ans, heureusement pour nous c’est aujourd'hui que nous pouvons en profiter pleinement. Alors pourquoi se priver de ce délicieux voyage dans le temps… terriblement actuel ! (Indiepoprock)
Midlake "The trials of Van Occupanther" (Bella Union, 2006)