Pour décider si c’est «Bien» ou «Pas bien», nous avons une règle très simple : la composition doit être vraie. Nous devons décrire ce qui est, ce que nous voyons, ce que nous entendons, ce que nous faisons.
Par exemple, il est interdit d’écrire : «Grand-Mère ressemble à une sorcière» ; mais il est permis d’écrire : «Les gens appellent Grand-Mère la Sorcière.»
Chanson folklorique hongroise collectée par Zoltán Kodály à Alsócsitár, village de Slovaquie en 1914.
Béla Bartók l'a intégrée en 1929 dans un recueil Vingt chants populaires hongrois (ou vingt chansons folkloriques hongroises" (Sz. 92, BB 98) divisé en 4 cahiers : "Chansons tristes ; Chansons à danser ; Chansons diverses ; Chansons dans un style nouveau".
Le texte hermétique et ambigu, autour du thème de l' "amour lointain", laisse place à plusieurs interprétations. Ainsi le romarin, "herbe des troubadours" est le symbole de la fidélité, de la loyauté, d'amour, mais aussi du souvenir...
La chanson est interprétée ici par Oi Va Voi (album Laughter Through Tears, 2003), groupe britannique de musique klezmer/trip-hop formé au début des années 2000.
A csitári hegyek alatt
A csitári hegyek alatt régen leesett a hó.
Azt hallottam, kisangyalom, véled esett el a ló.
Kitörted a kezedet, mivel ölelsz engemet?
Így hát kedves kisangyalom, nem lehetek a tied.
Amott látok az ég alatt egy madarat repülni.
De szeretnék a rózsámnak egy levelet küldeni.
Repülj, madár, ha lehet, vidd el ezt a levelet!
Mondd meg az én galambomnak, ne sirasson engemet.
Arra alá van egy erdő, jajj de nagyon messze van,
kerek erdő közepében két rozmaring bokor van,
egyik hajlik vállamra, másik a babáméra
így hát kedves kisangyalom tiéd leszek valaha.
Au pied des montagnes de Csitár*
Au pied des montagnes de Csitár,
la neige est tombée depuis longtemps.
J’ai entendu, petit ange, on dit que le cheval est tombé,
Vous avez cassé votre main en me serrant dans vos bras ?
Alors, cher petit ange, je ne peux être à toi.
Je vois un oiseau voler dans le ciel.
J’aimerais envoyer une lettre à ma rose.
Vole, oiseau, prend cette lettre si tu le peux!
Dis à ma colombe, de ne pas pleurer pour moi.
En-bas, il y a une forêt, mais c’est si loin,
Au milieu de la forêt, en son centre, il y a deux buissons de romarin,
l’un s’appuie sur mon épaule, l’autre sur celle de mon bébé,
Ainsi, cher petit ange, je serai toujours à toi. (traduction littérale, à titre indicatif, par NB)
* Csitár, est un village du comté de Nógrád situé dans le nord de la Hongrie, près du massif du Cserhát, qui fait partie de la chaîne des Carpates
A csitári hegyek alatt, enregistrement de collectage
Kodály: A csitári hegyek alatt - Erika Miklósa, Gergely Boncsér, Andrea Szántó, Levente Molnár
Sur le principe des Vases Communicants, Mediamus et Hangtárnok (le blog du département musique de la bibliothèque Bródy Sándor de la ville d'Eger en Hongrie) s'invitent mutuellement chaque premier vendredi du mois, chacun publiant sur le blog de l'autre.
1. Cserháti Zsuzsa (1948-2003)
Cserháti Zsuzsa était une chanteuse pop-soul-jazz à la voix unique et polyvalente. Elle a étudié la danse classique pendant dix ans et a commencé à chanter en 1965. Elle se fait connaître en 1972 avec la chanson de ses débuts "Il n'était pas peintre". C'est une chanteuse très populaire dans les années 1970. Dans les années 1980, elle s’éloigne de la scène musicale et de la vie publique, affirmant qu’elle est victime de la jalousie de son entourage professionnel.
Elle fit un retour dans les années 90, grâce au succès de l’album Ashes ans diamonds (1996), avant de traverser à nouveau une période sombre, avec des problèmes de prise de poids et de déséquilibre mental.
Discographie :
Hamu és gyémánt (1996)
Adj még a tűzből (1999)
2. Kovács Kati (1944-)
Chanteuse et actrice hongroise, Kati Kovács est apparue la première fois sur scène en 1962.
Elle est devenue célèbre sur le plan national en 1965 en remportant le concours de chant télévisé.
Un an plus tard, elle remporte un nouveau succès avec la chanson Nem leszek un játékszered (Je ne veux pas être ton jouet) qui a lui permet de gagner le Táncdalfesztivál. En 1968, elle interprète ses premiers rôles au cinéma.
Le titre d’inspiration psychédélique Add már, uram, az esőt! (Seigneur donne-nous de la pluie) remporte le Táncdalfesztivál en Hongrie et le concours de la chanson allemande en 1972.
Elle a chanté avec le groupe de rock GT Locomotiv sur trois albums (Kovács Kati & Locomotiv GT, Kozel a naphoz et Kati) et une compilation (Rock and Roller).
En 1974, elle remporte le Castlebar Song Contest en Irlande avec Nálad lenni újra jó lenne ( les roses sont rouges, les violettes sont bleues).
Depuis 1979, elle interprète des reprises des grands hits pop et disco de Donna Summer, Barbra Streisand, Laura Branigan, Madonna, Tanita Tikaram, Sam Brown, Anastacia, etc.
Kati Kovács est également une auteur : elle a écrit notamment les paroles de la composition de Vangelis 1492: Christophe Colomb.
Depuis 2009, elle chante avec le groupe soul psychédélique The Qualitons avec un répertoire de chansons funky. En 2010, la formation était en tournée en Hongrie.
Kati Kovács possède une voix de mezzosoprano, les critiques musicaux en saluant la puissance et le timbre rauque de sa voix, l’ont désigné Meilleure voix féminine de Hongrie. Kati Kovács peut chanter tous les styles : le rock, le jazz, la pop, le classique, le blues ou la dance. Elle reste extrêmement populaire en Hongrie.
Site web : www.kovacskati.hu
Discographie : Kovács Kati és a Locomotiv GT (1974)
Életem lemeze (1978)
3. Koncz Zsuzsa (1946-)
Les chansons de Zsuzsa Koncz, dont les paroles étaient écrites la plupart du temps par János Bródy, étaient parfois très critique envers le régime politique d’avant 1990. Zsuzsa Koncz a débuté sa carrière avec Tud Ki Mit? (Que peux-tu faire ?). Elle a chanté avec divers groupes et musiciens, principalement avec Illés et János Bródy. Dans les années 70, elle fait plusieurs tournées à succès à l’étranger, principalement dans les pays du bloc de l’Est, ainsi qu’en Allemagne de l’Ouest, en Autriche (parfois sous le nom de Shusha Koncz et Jana Koncz), mais aussi en France, aux États-Unis et au Japon.
Elle reste très populaire en Hongrie, et certaines de ses chansons font partie du répertoire national comme A Kárpáthyék lánya, Ha én rózsa volnék, et Valahol egy lány.
Site web : www.konczzsuzsa.hu
Discographie :
Jelbeszéd (1973)
Kertész leszek (1975)
4. Rúzsa Magdolna (1985-)
Rúzsa Magdi (de son vrai nom Rúzsa Magdolna) est née à Kishegyes en Serbie. Sage-femme et gynécologue de formation, elle a été découverte par le show TV hongrois Megasztár, une version locale d’American Idol. Son talent naturel fit l’unanimité auprès du jury, et elle remporta l’édition 2006.
Elle a sorti son premier album intitulé Ördögi Angyal (littéralement Ange diabolique) sous le nom de Rúzsa Magdi. Le titre de l’album exprime la dualité de son personnage : elle interprète des morceaux de rock endiablé, avec des paroles lyriques chargées d’émotion. La plupart des titres ont été écrits par des auteurs compositeurs hongrois reconnus. Ördögi Angyal fut l’un des albums les plus attendus de l’hiver 2006.
Rúzsa Magdi a remporté le Prix du meilleur artiste découverte lors des Fonogram Hungarian Music Awards en février 2007. Cette récompense lui permit de participer au concours de l’Eurovision, organisé à Helsinki pour représenter la Hongrie. Elle y chanta Unsubstantial Blues, une traduction de son premier single extrait de l’album Ördögi Angyal.
Márta Sebestyén est une chanteuse folklorique hongroise, elle est également compositrice et actrice.
La mère de Márta Sebestyén était compositrice et fut l’élève de Zoltán Kodály. Son père qui était économiste et écrivain, rapporta lorsque Márta Sebestyén avait sept ans, au retour d'un voyage aux États-Unis, une importante collection d'enregistrements de musique ethniques de la Smithsonian Institution.
Márta Sebestyén a étudié au Lycée Miklós Radnóti de Budapest. Elle a chanté régulièrement et enregistré avec le groupe folklorique Muzsikás.
Elle est connue internationalement pour avoir participer à l'album Bohème de Deep Forest qui a reçu le Grammy Award du Meilleur album World Music en 1996. Márta Sebestyén a également adapté des chansons folkloriques du répertoire hindi, yiddish, serbe, bulgare, slovaque dans le style traditionnel hongrois. Elle a aussi chanté dans le film Le Patient anglais (Szerelem, szerelem). Trois chansons enregistrées avec Muzsikás apparaissent dans le film d'animation japonais Only Yesterday.
En 2010, elle a reçu le prix UNESCO de l’Artiste pour la Paix.
Katona Klári a commencé à chanter en 1966, à l’âge de 13 ans. Sa carrière professionnelle commence grâce à la chanson Bővízű forrás, avec laquelle elle remporte un prix au Táncdalfesztivál de 1972.
En 1976, elle donne un concert à Istanbul, à Palma de Majorque, et au festival de musique de Sopot (Pologne).
1977 marque la sortie de son premier album Savanyú a csokoládé avec la collaboration de Ferenc Demjén et Bergendy.
Son vrai succès arrive dans les années 80 avec le concours des compositeurs Gábor Presser et Sztevanovity Dusan. Elle joue le rôle de présentatrice sur plusieurs chaînes de télévision. En 1995, elle a reçu la Croix de l'Ordre de la République hongroise.
Le chanteur et musicien hongrois András Lovasi (1967- ) interprète en chanson un poème de Miklós Radnóti (1909-1944), l'un des plus célèbres poètes hongrois. Le poème a été écrit le 1 juin 1942. Miklós Radnóti sera fusillé par les SS, pendant leur retraite.
Un grand merci à Marianna Zsoldos, blogueuse (Hangtárnok) et bibliothécaire musicale à Eger, pour son indispensable aide à la traduction.
Éjszaka
Alszik a szív és alszik a szívben az aggodalom,
alszik a pókháló közelében a légy a falon;
csönd van a házban, az éber egér se kapargál,
alszik a kert, a faág, a fatörzsben a harkály,
kasban a méh, rózsában a rózsabogár,
alszik a pergő búzaszemekben a nyár;
alszik a holdban a láng, hideg érem az égen;
fölkel az ősz és lopni lopakszik az éjben.
Nuit
Endormi le cœur, dans le cœur, endormie, l’anxiété,
endormie la mouche sur le mur, tout près de la toile d’araignée;
silence dans la maison, de la souris aux aguets, pas un bruit,
endormi le jardin et les branches, et le pic noir dans le tronc,
abeille dans la ruche endormie, et le scarabée du rosier dans la rose,
endormi dans les grains de blé, tout le blé de l’été;
endormie la flamme dans la lune, froid médaillon de lumière;
automne se lève pour s'envoler, maintenant il vole dans la nuit.
Vases Communicants [Közlekedőedények / Communicating Vessels] #2.11
Sur le principe des Vases Communicants, Mediamus et Hangtárnok (le blog du département musique de la bibliothèque Bródy Sándor de la ville d'Eger en Hongrie) s'invitent mutuellement chaque premier vendredi du mois, chacun publiant sur le blog de l'autre.
Péter Máté
Péter Máté (1947-1984) est le compositeur et l’interprète de près de 150 chansons devenues véritablement cultes dans la musique populaire hongroise.
Né en 1947, à Budapest, Péter Máté apprend le piano et la guitare à l’âge de 6 ans d’abord avec un professeur privé, puis au conservatoire. Repéré pour son talent et son potentiel vocal, il reçoit l’enseignement de György Geszler et de András Bágya. Il acquiert des bases musicales qui lui seront très utiles par la suite.
Il réalise ses premiers enregistrements en 1965 à la radio hongroise. Avec ses chansons, il remportera le 1er prix au festival russe de la jeune chanson de Sochi, une manifestation qui accueillait les artistes du bloc de l’Est. Ce prix lui accorde une grande notoriété dans la région. Il recevra d’autres prix au niveau international, notamment à Cuba, au Canada, en Allemagne et en Irlande.
A côté de sa carrière de chanteur, il écrit des comédies musicales (comme la version hongroise de Jésus Christ Superstar) et de la musique de scène pour le théâtre.
Mais cette grande popularité s’accompagna d’un changement de style de vie, d'une trop forte consommation de tabac et d’alcool, que son cœur fragile ne supporta pas. Il meurt d’un crise cardiaque à 37 ans en 1984.
La cérémonie d'enterrement cimetière Farkasréti de Budapest rassembla des dizaines de milliers de fans.
Gyula Vikidál
Né en 1948, Gyula Vikidál commença sa carrière comme choriste dans des groupes de rock comme Iris, Pannonia, Gezarol, Pop, Rekorder et Gemler. Il rejoint P. Mobil, un groupe de heavy rock, qui passe rapidement du statut de groupe underground à celui de groupe à succès. Dans les années 80, il devient très populaire en participant à des comédies musicales comme Koppány, Jesus Christ Superstar, Les Misérables, etc. Ancien athlète althérophile, Gyula Vikidál a une allure très masculine et très virile. Son loisir favori est la pêche sportive. En 2004, son image est écornée, il est au coeur d’un scandale, on l'accuse d'avoir été un informateur de l’état. En 2008 il repart en tournée avec un nouveau groupe incluant Péter Tunyogi, László Kékesi, Joe Rudán et András Zeffer.
Charlie
De nom vrai nom Horváth Károly, Charlie est né en 1947. Membre de groupes Decca, Olympia et General dans les années 60 et 70, il jouera pendant une période, en Norvège, en Suisse, en Espagne et au Japon.
De retour en Hongrie dans les années 90, il fonde avec Tibor Tatrai, le Tatrai Band, un groupe de blues rock progressif. Il a joué avec les meilleurs musiciens hongrois et ses albums se vendent bien.
Pál Szécsi
Pál Szécsi (1944 – 1974) est probablement l’un plus populaires chanteurs hongrois de tous les temps. Il fut même élevé au statut d’idole de son vivant.
Son père professeur de linguistique, est tué dans les derniers mois de la 2ième Guerre Mondiale. Sa mère le confie avec ses 2 frères à des parents nourriciers. Pendant la Révolution de 1956, elle s’enfuit du pays en passant par l’Autriche, pour aller aux Etats-Unis, en laissant ses enfant en Hongrie.
Ces évènements occasionneront de graves problèmes de santé ainsi que des troubles psychologiques et nerveux chez Szécsi tout au long de son enfance et de sa jeunesse.
L’orphelin est donc confié au soin de l’état jusqu’à l’âge de 16 ans, âge auquel il travaillera comme ouvrier à différents endroits.
Intéressé par le monde du spectacle il devient d’abord mannequin, puis prend des cours de chant. Repéré par des producteurs de télévision, il participe à des festivals de chanson pour la jeunesse, où il rencontre ses premiers succès. IL sera célèbre dans tout le pays en reprenant le répertoire des chansons populaires italiennes de l’époque.
Fragile psychologiquement, alcoolique, ayant subi plusieurs ruptures douloureuses, Pál Szécsi se suicidera en 1974.
Son enterrement sera le théâtre de scènes d’hystérie de la part de ses fans éperdus de douleur.
Deák Bill Gyula
"Il a la voix la plus noire de tous les chanteurs blancs que j'ai jamais entendu" dit Chuck Berry en parlant de Deák Bill Gyula. Bill commença sa carrière au sein du Hobo Blues Band de 1979 à 1985. Il chanta dans la comédie musicale Jesus Christ Superstar et enregistra un album solo en 1983 album Bad Blood (Rossz Vér), avant de fonder the Deák Bill Blues Band en 1987. Le groupe qui joue du rhythm and blues a acquis une grande popularité en étant fréquemment programmé dans les grands festivals hongrois.
Sándor Révész
Sándor Révész est le chanteur de groupes légendaires en Hongrie tels que General et Piramis. Piramis se reforma temporairement en 1992. En 1993, Sándor Révész entreprend une carrière en solo
En 2012, il reçoit l’ordre du mérite de la République de Hongrie.
Vases Communicants [Közlekedőedények / Communicating Vessels] #2.10
Sur le principe des Vases Communicants, Mediamus et Hangtárnok (le blog du département musique de la bibliothèque Bródy Sándor de la ville d'Eger en Hongrie) s'invitent mutuellement chaque premier vendredi du mois, chacun publiant sur le blog de l'autre.
Jaj, a világ! [Oh, What A World! / Aïe, quel Monde!], chanson interprétée par le groupe Napra, une formation inspirée par les musiques traditionnelles des Carpates, qui marie sonorités électriques et timbres acoustiques (cymbalum, violon, violoncelle, accordéon)
http://www.napra.hu
Fekete a holló lálálá
Gyászt visel magáért lálálá
Én is gyászt viselek lálálá
A régi babámért lálálá
refrain
Az egész világ
Jajh, a világ
Mikor megyek hozzád
Szívem szaggatják
[...]
Noir comme le jais, le corbeau,
Est en deuil de lui-même,
Je suis aussi en deuil,
De celle que j'ai tant aimé.
refrain
Le monde entier,
Aïe quel monde
Quand je viens à vous, bien-aimée,
Mon coeur brisé tourbillonne.
[...]
Vases communicants #2.9
Sur le principe des Vases Communicants, Mediamus et Hangtárnok (le blog du département musique de la bibliothèque Bródy Sándor de la ville d'Eger en Hongrie) s'invitent mutuellement chaque premier vendredi du mois, chacun publiant sur le blog de l'autre.
1. Nikolas Takács Nikolas a terminé ses études musicales major de sa classe de violon et de chant classique au Conservatoire d’Etat de Bratislava. Il a 19 ans lorsqu’il se produit avec le batteur de jazz Vilmos Jávori dont la renommée est internationale.
Par la suite, il a l’opportunité de jouer avec d’autres musiciens de la scène jazz hongroise comme Gyula Babos, Tony Lakatos, Charlie et János Solti et bien d’autres. Il participe en 2010 au concours de chant télévisé X-Factor afin accroître sa notoriété dans le pays. Il arrive en finale, et termine à la seconde place.
2. Pál Feke Pál Feke est né en 1981 à Budapest. Depuis l’âge de 18 ans, il joue et chante dans des comédies musicales hongroises et étrangères, où il enchaîne plus de 40 rôles. A 22 ans, il interprète le rôle titre de Jésus-Christ Superstar. Il part en tournée en Amérique du Nord avec István, a király, un opéra rock inspiré de la vie d’Étienne Ier de Hongrie (967-1038). Il est également invité dans des galas en Allemagne et en Autriche. A côté de son travail au théâtre, il chante avec son groupe pop-rock. Ces albums comptent parmi les meilleurs ventes en Hongrie.
3. Kayamar (Viktor Magyaróvári) Kayamar possède une voix avec une amplitude de 5 octaves. Il compose des musiques dont il interprète toutes les voix dans un langage inventé par lui-même : le Kamirami. Viktor Magyaróvári a également étudié la direction d’orchestre à l’académie de musique Franz Liszt.
Il est connu depuis 2011 grâce une publicité pour T-com dont il a composé la musique. Peu de temps après, il diffuse sur Youtube, "Wind Song medley", une musique sans aucun effet électronique, uniquement réaliséet avec sa voix en mode beatbox, à la manière Bobby McFerrin à qui il rend hommage. Il acquière encore plus de popularité avec "The old ship of Zion" qui contient des fréquences basses plus graves que les notes les plus graves d’un piano.
Examiné par un laryngologiste, dans le cadre d’un reportage de la chaîne hongroise TV2, l’observation de ses cordes vocales ne révèle rien d’anormal. En interview, il déclare qu’il n’est pas motivé par l’argent ou par la célébrité mais qu’il aime juste composer, chanter et faire sourire son public.
4. Robert Bérczesi
Chanteur, auteur, compositeur, Robert Bérczesi a d’abord fait partie du groupe Hiperkarma au début des années 2000. Aujourd’hui il continue en solo, en s’accompagnant de sa guitare ou jouant avec un ami.
5. Balázs Fehér
Après une carrière de mannequin, Balázs Fehér débute comme chanteur du groupe The Carbonfools. Aujourd'hui, il poursuit également sa carrière en solo.
Sur le principe des Vases Communicants, Mediamus et Hangtárnok (le blog du département musique de la bibliothèque Bródy Sándor de la ville d'Eger en Hongrie) s'invitent mutuellement chaque premier vendredi du mois, chacun publiant sur le blog de l'autre.
1. Rúzsa Magdi
Rúzsa Magdi (de son vrai nom Rúzsa Magdolna) est née en 1985 à Kishegyes en Serbie. Sage-femme et gynécologue de formation, elle a été découverte par le show TV hongrois Megasztár, une version locale d’American Idol. Son talent naturel fit l’unanimité auprès du jury, et elle remporta l’édition 2006.
Elle a sorti son premier album intitulé Ördögi Angyal (littéralement Ange diabolique) sous le nom de Rúzsa Magdi. Le titre de l’album exprime la dualité de son personnage : elle interprète des morceaux de rock endiablé, avec des paroles lyriques chargées d’émotion. La plupart des titres ont été écrits par des auteurs compositeurs hongrois reconnus. Ördögi Angyal fut l’un des albums les plus attendus de l’hiver 2006.
Rúzsa Magdi a remporté le Prix du meilleur artiste découverte lors des Fonogram Hungarian Music Awards en février 2007. Cette récompense lui permit de participer au concours de l’Eurovision, organisé à Helsinki pour représenter la Hongrie. Elle y chanta Unsubstantial Blues, une traduction de son premier single extrait de l’album Ördögi Angyal.
Diplômée du Conservatoire de musique Liszt en 2008, Veronika Harcsa forme son premier jazzband en 2005, elle sort un premier album la même année Speak Low constitué de standards de jazz. En 2007, Speak Low sort au Japon, où il reçoit un succès critique, atteignant le top des charts de jazz vocal sur le site Tower Records.
Son deuxième album You Don’t Know It’s You réalisé en 2008 est constitué de ses propres chansons. Il remporte le même succès au Japon. En Hongrie, il devient disque de platine et obtient le prestigieux prix de l’album de jazz hongrois de l’année en 2009 lors de la soirée Fonogram. La chanson Too early extraite de l’album sera la plus jouée sur la radio MP2 en février 2008.
Le 3ème album Red Baggage remporte un succès similaire en Hongrie et au Japon, et sera suivi de 2 tournées de concerts.
Les musiciens avec qui elle joue en quartet sont Attila Blaho (piano), Zoltán Oláh (comtrebasse), Bálint Majtényi (batterie). La formation invite régulièrement le guitariste Bálint Gyémánt.
Le 4ème album du Quartet est sorti en mai 2011, Lámpafény (Lumière de lampe), il s’agit du premier album chanté en hongrois, adaptant des œuvres de poètes hongrois du 20 ème siècle.
Parallèlement à cette formation, elle est membre du groupe de musique électronique d’avant-garde Jip. Leur premier album Enter remporta le prix de l’album alternatif de l’année en 2011 aux Fonogram awards. La vidéo musicale du titre a été réalisée par Pater Sparrow.
Discographie :
Speak Low (2007)
You Don’t Know It’s You (2008)
3- Ágnes Herczku
Ágnes Herczku est une jeune chanteuse folk qui fait sensation actuellement sur la scène folk revival de Budapest. Sa belle voix et l’authenticité avec laquelle elle présente les traditions vocales du folklore d’Europe Centrale la distingue. C’est également une danseuse professionnelle, membre de la compagnie traditionnelle Honvéd de Budapest. Comme chanteuse, elle a collaboré à de nombreux projets réunissant des artistes folk et world qui ont abouti à plusieurs enregistrements.
Discographie :
Arany és kék szavakkal (2002)
Tüzet viszek (2012)
4. Bea Palya
Née en 1976, Beata Palya a dansé et chanté dans le groupe folklorique de son village depuis son plus jeune âge. A 16 ans, elle chante et danse dans le groupe traditionnel moldave Zurgo. Elle poursuit également l’étude de la culture musicale hongroise, en particulier de la région moldave. Elle étudie à la Faculté des Arts et à la Faculté de Folklore et de l’Ethnologie, et acquière une connaissance de l’histoire de la culture hongroise. Son mémoire traite du rapport entre musique moderne et musique traditionnelle. En parallèle, elle débute une carrière d’artiste dans la troupe Bladder Circus, avec laquelle elle monte des comédies musicales. L’une d’entre elles, The Bitter Lunatics fut jouée en 2000 au festival universitaire Passage à Nancy. En 1997, elle rejoint le groupe Kárpátia (musique traditionelle moldave) en qualité de danseuse et de chanteuse. Depuis 2003, elle enseigne également la danse folklorique aux enfants.
En Août 2000, elle fonde le groupe Folkestra avec András Monori et 5 autres musiciens. En 2001, elle donne plusieurs concerts privés. Elle est invitée au Forum des Voyages à Carqueiranne en France.
Elle rejoint le groupe Sebő, qui est le meilleur ensemble interprétant la tradition des troubadours et de la ballade hongroise. En part en tournée avec l’organiste Laszló Fassang (médaille d’or de l’improvisation, en 2002 au concours d’orgue de Calgary en 2002), avec qui elle présente une forme d’improvisation basée sur des chansons folkloriques.
A côté de son activité consacrée au folklore d’Europe centrale, elle étudie d’autres styles vocaux : celui de la période baroque, ceux de l’Inde et de la Perse, pour lesquels elle entretient beaucoup d’admiration. En hiver 2002, elle reçoit une bourse de 4 mois de l’Institut français de Budapest pour étudier la musique indienne avec Kakoli Sengupta au Patrick Moutal au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.
Elle est membre du trio belge Daraduna avec le violonniste Bert van Laethem et l’accordéoniste Gwenaël Micault
Après avoir reçu le prix Artisjus en 2002, elle commença sa carrière officielle en solo en 2003. Sa performance scénique et la personnalité musicale sont particulièrement porteuses d’émotion.
En 2006, elle réalise la bande originale de Transylvania de Tony Gatlif et fait même plusieurs apparitions dans le film.
En 2010, à l’invitation de István Márta, Bea Palya fut l’invitée d’honneur du plus grand festival folk hongrois The Valley of Arts. L’événement fut réédité en 2011.
Des derniers temps, Bea Palya s’est engagée dans la voie d’une recherche intérieure. Elle s’intéresse au Yoga, au Mexique, à l’improvisation théâtrale…
Discographie :
Ágról-ágra (2003)
Adieu les complexes (2008)
5. Ági Szalóki
Depuis la sortie de son premier album solo Téli- nyári laboda en 2004, Ági Szalóki et son groupe interprètent des chansons traditionnelles du bassin des Carpates dans un style original.
En 2005, elle a réalisé Lament un album teinté de jazz intimiste salué par le public et par la critique, et qui a reçu le prix des labels hongrois. Elle continue sur la voie du succès en 2006 avec son 3ème album Cipity Lőrinc.
Ági chante des chansons tziganes et des textes de poètes du XXe siècles mis en musique sur des mélodies traditionnelles. La plupart de ces chansons viennent de Transylvanie, de Gyimes, et de Moldavie, qui constituent les plus intéressants et les plus authentiques conservatoires de la culture hongroise.
Ces chansons parlent d’amour et de deuil, de joie et de peine, de bonheur et de ressentiment, il s’agit d’un patrimoine de tradition orale transmis de génération en génération. Les arrangements cependant sont modernes, Ági et les musiciens qui l’accompagnent possèdent une formation classique, ils sont ouverts aux influences contemporaines et n’ont pas peur de prendre des risques. Les paroles sont retravaillées pour s’adresser au public du 21ème siècle. Les musiciens s’approprient la tradition en expérimentant librement. Le chant d’Ági vient du cœur, son chant est empreint d’une grande dignité et d’une grande sensibilité.
Péterfy Bori est une célèbre chanteuse et actrice hongroise, la star la plus glamour de la scène underground hongroise. Elle a commencé sa carrière dans la pop music avec le groupe Amorf Ördögök formé en 2000. Un phénomène unique qui s’est fait remarqué par son approche DIY et son style pop gadget bricolé.Après la séparation de Amorf, Péterfy Bori & Love Band va encore plus loin en développant un style « bigger than life » mariant le lyrisme extravagant de la diva avec l’énergie et l’intensité de la musique punk rock.
Discographie:
Péterfy Bori & Love Band (2007)
Péterfy Bori & Love Band 2 (2009)
7. Ágnes Vanilla
Ágnes Vanilla (de son vrai nom Ágnes Frenyó) est une chanteuse pop, auteur-compositeur, productrice, fondatrice de l’édition musicale Culturmission, member du József Attila club et étudiante en théologie. Elle est née en 1977, elle écrivit ses premiers poèmes à 11 ans, elle écrit et compose ses chansons depuis l’âge de 15 ans. Elle a commencé à se produire en 1997.
La disparition marquante l'an dernier de Jean Ferrat, et une année 2011 rythmée par de nombreuses célébrations : Georges Brassens (1921-1981), Serge Gainsbourg (1928-1991), Gilbert Bécaud (1927-2001), Charles Trénet (1913-2001), Yves Montand (1921-1991) permettent de mesurer à quel point la chanson, ses auteurs, compositeurs et interprètes forment une composante essentielle de la culture française.
... et la chanson européenne ?
On peut supposer que la chanson populaire soit également un élément culturel important dans les autres pays d'Europe. Mais à l'heure où nous sommes rassemblés sous le même drapeau bleu cerclé d'étoiles dorées, que connait-on aujourd'hui du patrimoine de la chanson des vingt-six autres pays avec qui nous formons l'Union Européenne ?
Bien peu : le Concours Eurovision de la Chanson !
Ne peut-on espérer d'autre scène culturelle pour les musiciens et les artistes de la chanson en Europe ? L'une des raisons de cette méconnaissance, voir de cette ignorance, est certainement la barrière de la langue : vingt sept pays, soit vingt trois langues officielles, et cela sans compter de nombreuses autres langues, et dialectes régionaux.
La diversité est une richesse
Dans ce contexte, les bibliothèques, en tant qu'acteurs de la diversité culturelle, doivent plus que jamais contribuer à faire découvrir, en dehors des "musiques de consommation courante", les artistes dont les oeuvres ont marqué une époque, une génération, l'histoire d'un pays.
Cseh Tamás, le Brassens hongrois
C'est en lisant Hangtárnok, l'excellent blog de la bibliothèque musicale d'Eger (Hongrie) que nous avons découvert le chanteur Cseh Tamás (1943-2009). Une vidéo le montre jeune, dans les années 70, interprétant "József Attila". En consultant l'article de Wikipédia en langue Magyar (grâce à l'aide précieuse bien qu'imparfaite de Google Trad) on peut juger de l'importance de cet artiste et de la très grande estime dont il bénéficie encore aujourd'hui en Hongrie. Nous avons demandé à Trinity, la rédactrice du blog d'avoir la gentillesse de nous présenter une chanson de Cseh Tamás. Elle a choisi "Amikor Désiré munkásszálláson lakott" :
Mediamus : Pourrais-tu me dire en quelques mots pourquoi la chanson "Amikor Désiré munkásszálláson lakott" est importante pour toi. Quelle histoire raconte-t-elle ? Quel est le sujet de cette chanson ?
Trinity (réponse traduite de l'anglais) : Ce n’est pas si facile. Cette chanson fait partie du concept album Antoine és Désiré (1978) (Antoine et Désiré). C’est ma chanson préférée de l’album, parce qu’elle est ironique et drôle.
Cseh Tamás est un chanteur et un musicien qui a écrit des chansons avec Géza Bereményi dans les années 70. Géza Bereményi (1946-) est un réalisateur de cinéma hongrois, un écrivain et un très bon parolier. Les noms de Cseh Tamás et de Géza Bereményi sont étroitement liés à la culture de l’époque des années 70. Les deux artistes dans leur activité professionnelle subissaient alors le poids du système socialiste sous le régime de János Kádár. Leurs chansons sont comme le journal d’humeur de la vie quotidienne de l’époque.
Leur première chanson était “Az ócska cipő” (La vieille chaussure), la mélodie étant française alors Bereményi trouva les noms d’Antoine et de Désiré. Antoine et Désiré sont deux amis, c'est la métaphore d’une génération ayant deux choix déterminants : celui de l’intégration sociale ou de la dissidence et de la marginalité. A propos de ces deux personnages, la pochette intérieure du disque donne des indications biographiques précises afin de nous permettre de mieux les connaître : Désiré (c’est seulement son surnom) s’appelle en fait Dezső Balogh, il est né à Chemnitz en 1944 (la ville de République démocratique allemande avait été renommée Karl Marx Stadt entre 1953 et 1990). En 1946, sa famille retourna au pays. Il alla au Lycée à Budapest, puis il vécu ici et là. Dans la chanson, Désiré vit dans un foyer de travailleurs, il rencontre Antoine…
"Amikor Désiré munkásszálláson lakott" (Antoine et Désiré, travailleurs en résidence)
Cette chanson qui est la plus joyeuse de l’album décrit une aventure rocambolesque. L'histoire se passe dans la ville de Pécs, connue pour sa mine d’uranium. Des travailleurs en résidence hissent une femme appelée Ica à l'aide de draps noués par la façade de leur foyer jusqu'au 4ème étage pour l’accueillir dans leur chambrée et la gardent cachée à l'insu de la surveillance des gardiens de sécurité. Cette femme devient la seule femme de leur vie. Cet épisode burlesque est représentée dans le clip ci-dessous datant des années 80.
Varga Miklós - Munkásszállás
Amikor Désiré a munkásszálláson lakott
Néhány lepedőt összekötve
Leeresztettünk a földszintre
És egy Ica nevű nőt így húztunk fel
Felhúztuk Icát a negyedikre
Én, a Feri meg a Bíró Imre
A rendészek így nem láthatták meg
Örvendezett a munkásszállás
Megszűnt a nők utáni rohangálás
Végre szereztünk egy állandó nőt
Mondta is nekünk a Bíró Imre
Bátor nő, mert a negyedikre
Gyáva nő nem is merészkedne fel
És igaza lett az Imrének
Mert egy hét múlva a rendészek
Mikor lebuktunk,
megdicsérték Icát
Az még csak hagyján, hogy kibírta
Hogy egy emelet birtokolja
És az is hagyján,
hogy szekrényben élt
Ám az mégiscsak meghökkentő
Hogyan mászhatott fel egy
szegény nő
A munkásszállás legtetejére
[Nahát erre aztán tényleg
mondtuk nekik, hogy]
Néhány lepedőt összekötve
Leeresztettünk a földszintre
És szegény Icát mi így húztuk fel
[Huh!]
Így húztuk Icát a negyedikre
Én, a Feri meg a Bíró Imre
És egy szekrényben rejtegettük őt
Elvitték Icát a rendészek
Kit az emelet így becézett
Te vagy a legelső állandó nő itt
Szomorkodott a munkásszállás
Jöhet a nők utáni rohangálás
Elment az egyetlen nő, ki állandó
Nom venu de la comédie italienne et donné à un personnage classiquement revêtu d'un habit confectionné de morceaux de tissu triangulaires et de couleurs différentes ; il porte un masque noir devant les yeux et un sabre de bois à la ceinture. Il incarne les rôles de jeune drôle, de bouffon malicieux, de rusé un peu bête et instable. C'est surtout ce dernier aspect que souligne son habit bigarré. Il est à l'image de l'indéterminé et de l'inconsistant, sans idée, sans principe, sans caractère. Son sabre n'est que de bois, son visage est masqué, son vêtement fait de pièces et de morceaux. Leur disposition en damier évoque une situation conflictuelle, celle de l'être qui n'a pas réussi à s'individualiser, à se personnaliser, à se détacher de la confusion des désirs, des projets et des possibles.
Jean Chevalier, Alain Gheerbrant, Dictionnaire des symboles : mythes, rêves, coutumes, gestes, formes, figures, couleurs, nombres, R. Laffont / Jupiter, 1982 (Bouquins), p. 76 Illustration : Giovanni Domenico Ferretti (1692 – 1768) , Arlecchino e Colombina
Jo Privat et Matelo FerréMinor Swing
Minor swing est une des plus célèbres compositions de Django Reinhardt. Jo Privat (1919-1996) est un accordéoniste français, figure de référence du musette. Son répertoire mariait musette, culture tzigane et sonorités jazz. http://swingjo.apinc.org "Matelo" Ferret (1918-1989) a, comme ses deux frères Baro et Sarane, accompagné Django Reinhardt et Stéphane Grappelli au Quintette du Hot Club de France. C'est également le père de Boulou (1951) et d'Elios (1958) Ferré, deux guitaristes de jazz manouche bien connus. (Wikipédia)
Beethova ObasRasanble
Né en 1964, Beethova Obas est un chanteur, auteur et compositeur haïtien. Il débute à la fin des années 80, il est repéré par Manu Dibango, il part ensuite en tournée avec le groupe Malavoi, sa notoriété grandira rapidement véritablement dans les années 90. Son style marie le jazz créole avec de fortes affinités brésiliennes. Son dernier album Ke'm poze (2003) est édité par le label Créon Music.
Biographie RFI Musique Site officiel
DeolindaClandestino
Deolinda est un groupe portugais formé en 2006. Les membres sont Ana Bacalhau (chant), Luís José Martins (guitare classique, ukulele, cavaquinho, guitalele, violão et chant), Pedro da Silva Martins (composition, paroles, guitare classique et chant), Zé Pedro Leitão (contrebasse et chant). Leur premier album Canção Ao Lado (2008) est édité par le label World Connection / Pias.
Page MySpace http://www.deolinda.com.pt/ http://bloguedadeolinda.blogspot.com
Besh o droMAmikor én még kissrác voltam
Besh O Drom (pourrait se traduire par "Trace la route") est un groupe hongrois fondé en 1999 à Budapest. Il se dit lui-même d'influences diverses : musique juive, transylvanienne, afghane, égyptienne, roumaine, bulgare, libanaises, grecque... Les membres du groupe sont : Gergely Barcza : saxophone, kaval, ney, flute ; Ádám Pettik : derbuka, water can, batterie, chant ; Péter Makó : saxophone, clarinette ; József Csurkulya : dulcimer ; Attila Sidoo : guitare ; Péter Somos : batterie ; Attila Herr : guitare basse ; Borbála Magyar : chant. Leur dernier album Once I Catch the Devil (2006 est édité pparle label hongois hangveto et distribué par Abeille Musique.Page MySpace http://www.beshodrom.hu
Steely DanBabylon Sisters
Steely Dan est un groupe constitué de deux new yorkais Donald Fagen chanteur et pianiste et Walter Becker également chanteur mais avant tout guitariste. Au début des années 70, ils s'installent en Californie. Pour leurs tournées et leurs enregistrements, ils s'entourent des meilleurs musiciens de jazz et de studio, pour n'en citer que quelques uns : Phil Woods, Wayne Shorter, Tom Scott, Chris Potter, Michael Brecker (saxophone), Larry Carlton, Lee Ritenour, Mark Knopfler (guitare), Michael McDonald (chant), Joe Sample (claviers), Steve Gadd, Jeff Porcaro (batterie), Randy Brecker (trompette). Babylon siters est enregistré sur l'albumGaucho (MCA Records / Universal, 1980). Les deux leaders ont également une discographie en solo éparse mais intéressante : Donald Fagen avec le très remarqué Nightfly (1980) et Walter Becker avec le récent et très réussi Circus Money (2008)